J'ai commencé le théâtre alors que j'étais en troisième. C'était pour essayer, me détendre, pour m'aider à prendre confiance en moi. J'en ai refait de façon beaucoup plus suivie lors de mes deux années de prépa. Tous les mercredis soirs, deux heures d'exercices, d'improvisation, de jeu... Au final, deux spectacles de fin d'année au cours desquels j'ai pu appréhender le trac, ce stress qui me prend avant d'entrer sur scène. Une fois dans le jeu, tout semble disparaître peu à peu... Sur scène, c'est le bonheur total, une espèce de jouissance intellectuelle. Quand tout est fini, tout retombe...
J'ai pu continuer à jouer un minimum, à entretenir la flamme en troisième année de licence d'anglais dans un petit cours d'improvisation (en anglais, of course). Une fois, j'ai même écrit une saynète d'un trait, je l'ai montée avec trois camarades sans grande préparation. On a joué pendant un bon quart d'heure, c'était génial !
À Los Angeles, j'ai fait partie d'un petit groupe de théâtre shakespearien pendant le premier trimestre. Au troisième trimestre, j'ai rejoint un autre groupe d'étudiants pour jouer The Clock Struck Twelve. En parallèle, j'ai aussi aidé au spectacle d'étudiants de français : on a monté Les Fables de la Fontaine et Les Précieuses Ridicules. On m'avait alloué le rôle de Molière lui-même, rôle en anglais, servant de narrateur pour le public anglophone. C'était vraiment une expérience enrichissante !
En octobre 2012, après 4 ans d'interruption, je me remets au théâtre grâce aux ateliers offerts à Mains d'Œuvres. Depuis 2012, chaque année, je suis les cours du mardi et du jeudi (soit 6h par semaine). Chaque atelier est animé par trois intervenant(e)s à l'univers très différent issu(e)s des artistes en résidence. Ces artistes, dont un(e) chorégraphe, nous permettent d'explorer tout un tas de choses. Le résultat est une restitution de toutes nos "traversées" au cours de l'année écoulée.
En 2022, je rejoins un cours d'improvisation et un autre cours de théâtre (compagnie Passe-moi l'sel).
Juin 2024 : J'habite ici de Jean-Michel Ribes (rôles de M. Larcher, Jean-Claude et Thibaut) / Le Musée du Travail (création d'Hervé Urbani sur la base de nos improvisations au
cours de l'année)[rôles de l'Abbé Chamel, du directeur artistique, du serveur et du policier]
Avril 2024 : cabaret d'improvisation
Juin 2023 : L'histoire de l'humanité (création d'Hervé Urbani sur la base de nos improvisations au cours de l'année)[rôles de Riri, le témoin aveugle, Fidel Castro et petits rôles
divers]
Juin 2022 : Je voudrais crever de Marc-Antoine Cyr (rôle de Paul)
28-29 juin 2019 : La Demande en Mariage de Tchekhov (rôle de Lomov)
26-27 juin 2019 : La Noce de Bertolt Brecht (rôle de L'Homme)
26-27 juin 2018 : Célébration de Harold Pinter
: La Réunification des deux Corées de Joël Pommerat ("Mariage", rôle du Mari de Myriam ; "Mort", rôle du médecin ; "Clés", rôle de l'Homme)
27-28 juin 2017 : Entre-crises (Love And Money de
Dennis Kelly)
Juin 2017 ? : Les Feux de Poitrine de Mariette Navarro ("La Fête électrique" ; "Les Feux de Poitrine", rôle d'Un Homme ; "La Fête du retour", rôle de Lui)
Juin 2016 ? : Noises d'Enzo Cormann (rôle de Bernard)
4 juin 2015 : "C'est en toi" (Petites histoires de la folie ordinaire de Petr Zelenka)
19 mai 2015 : "Métonymie's"
20 mai 2014 : "Variations avant l'oubli" (Derniers remords avant l'oubli de Jean-Luc Lagarce)
23-24 avril 2013 : "Je ne t'aime" (extraits de Clôture de l'amour de Pascal Rambert, Fragments d'un discours amoureux de Roland Barthes, La Dispute de Marivaux et
écrits personnels)
Quand j'ai un peu de temps, j'essaie de faire de la figuration. Le maître-mot : l'attente. Mais ça peut permettre de rencontrer des gens sympas...
Comment pouvez-vous vous souvenir d’un endroit bien particulier alors même que vous n’y êtes jamais allé ? Cet endroit vous était sans doute agréable ? Une plage au coucher du soleil, peut-être ?
Tandis que vous respirez profondément les embruns venus du grand large, le soleil ayant légèrement bruni votre peau, la fraîcheur de l’eau vous chatouille délicatement les orteils, le vent du sud
vous caresse le cou et vous étreint chaleureusement, vos pieds s’enfoncent tendrement dans le sable. Mais ce bien-être qui vous dorlote comme le fait l’être aimé vole soudainement en éclat, brisé
par une paranoïa grandissante qui vous ronge de l’intérieur. Ce même effroi qui blêmit les visages et dérègle une à une les pulsations vitales d’un cœur qui s’emballe. Une sueur froide qui vous
colle à la peau, qui ne vous lâche pas. Alors, une fois que vous aurez découvert la source de vos angoisses, que choisirez-vous ? L’amour ? La mort ? De votre ami vous verserez le
sang…
En juin 2008, j'ai obtenu un des trois premiers rôles (Micky) dans le moyen métrage de Nicolas Bonnin intitulé Appelez-moi Sacha, SVP. C'est l'histoire triviale de trois amis sans le sou qui décident de braquer une banque. Ils sont sûrs de leur coup, vu que ça marche dans les films... Une véritable équipe de bras cassés, c'est moi qui vous le dis !
Distribution :
Voici la bande-annonce :
Au cours de ma toute dernière année d'étudiant, je suis revenu à mes premières amours en intégrant une petite troupe de théâtre. J'ai décroché le rôle de Lucien dans Feu la mère de
Madame de Feydeau et celui du fils de famille dans un des tableaux de La Ronde ("le fils de famille et la soubrette") de Schnitzler.
La mise en scène est signée Jean Spizzo.
Distribution (Feu la mère de Madame) :
L'affiche est signée Ariane Haure et les photos Kinskia Moline.
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Bonnin (samedi, 19 mars 2011 22:56)
C'est le meilleur film du monde !!!!